photo:Jason Conway

Née et élevée à Montréal, j’ai grandi entouré d’art, bien que j’ai découvert et devint amoureux de la peinture que dans mes années de collège. Ma mère, une sculptrice de talent, m’a appris la beauté et l’intérêt de poursuivre ce que vous aimez, et c’est l’amour de la peinture qui a emergé en moi et qui continue de le faire dans le présent.

C’était un cours de dessin au Collège John Abbott qui m’a donné envie de découvrir ma passion et de compléter ensuite mes études en arts plastiques au collège Dawson à partir duquel j’ai obtenu mon diplôme en 1989. Après ses études, j’ai commencé à produire du travail, en développant mes techniques et de trouver une voix personnelle en tant qu’artiste. Suite à un couple d’expositions, j’ai été découvert par Jacques Bois, propriétaire de la Galerie Sous le Cap au Québec, qui m’a représenté de 1994 à 1998 jusqu’à sa mort tragique. Depuis 2006, j’ai poursuivi ma pratique artistique, avec abandon, de travail et d’expérimenter dans mon atelier dans le Mile End, la production de nouvelles œuvres.

Je pense à la peinture comme de la poésie visuelle, une langue qui explore et met en lumière la complexité de la condition humaine. Travaillant dans les peintures acryliques et à l’huile, je crée des compositions volontairement simples par lesquelles la qualité de la lumière imprègne le travail avec la direction et le sens.

Je ne suis pas très concernée par les questions transitoires spécifiques à des tendances ou les époques, mais plutôt avec des constantes qui s’étendent à travers le temps et le lieu. J’utilise des formes naturelles humaines pour explorer des thèmes tels que l’isolement, la mémoire, la foi, la société et la lutte de l’homme dans ses limites.

J’ai tendance à laisser mes compositions ouvertes à l’interprétation individuelle, permettant un dialogue spontané et authentique avec le spectateur — un dialogue qui résonne un symbolisme très personnel et une unique reponse humaine.