J’ai le grand plaisir d’annoncer que la série Pigeonhole sera exposée à la Galerie du Viaduc, 5806 boulevard St-Laurent, de 8 au 18 juin. Le vernissage aura lieu le mercredi 8 juin, à partir de 18 heures.
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La troisième édition de la Ateliers Portes Ouvertes ou A.P.O., présenté par le Centre Clark en partenariat avec Ubisoft est arrivé. Enfin je vais participer officiellement, avec 100 autres artistes et organisations locaux. J’espère vous voir!
La série des pigeons explore l’idée d’être catégorisée ou « être assignée à une catégorie préconçue », celle qui omet souvent de tenir compte d’une présence naturelle de la nuance ou complexité. Ici, la forme organique du pigeon contre la grille d’un paysage urbaine sert de métaphore pour ceux qui vivent au sein des contraintes auto — ou socialement — imposée, les pieds rouges ponctuant la composition monochrome avec des éclairs lumineux de la résilience. L’emploi du noir, blanc et rouge a été inspiré par l’idée de la calligraphie asiatique, une technique qui permet à l’idée de se dérouler avec des lignes minimes. J’explore la notion et la dynamique des « éléments marginaux », les groupes ou les individus exclus, ceux qui sont devenus une nuisance, et c’est du pigeon humble dont je me sers comme ma métaphore. Frappée par la perception de la société d’un pigeon par rapport à une colombe (même si elles sont semblables dans tous les aspects, sauf la couleur) je ne pouvais pas m’empêcher de penser à l’ironie d’un être considérés et traités comme de la vermine, tandis que l’autre en tant que symbole de paix et de pureté. Je sépare le regroupement, illustrant des créatures isolées dans leurs environnements urbains, à la fois à l’aise dans leur niche et parfois y échapper, se déplaçant dans et hors de l’enfermement de l’espace qu’ils habitent. J’engage un dialogue sur la nature cyclique de la vie, sur les dynamiques individuelles et de groupe, l’ascension et la chute d’un ou de plusieurs, et la lutte constante de dépasser des contraintes données. |
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